L’homme et la machine
L’homme essayait toujours de faciliter son travail.
Les premiers outils ?taient des silex grossi?rement taill?s, plus tard c’?taient des outils en pierre, en os , en bois et puis en m?tal. A l’?poque ces outils primitifs ?taient d?j? remarquables. Plus tard apparaissent les machines simples.
Un homme seul ne peut pas soulever directement une pierre pesant une tonne, mais il peut le faire avec un levier. Les Anciens connaissaient d?j? les principales machines simples, qui sont le levier, le treuil, le plan inclin? et la roue.
Sur les monuments ?gyptiens on trouve des dessins et des basreliefs repr?sentant ces machines. De toutes celles-ci, la plus utile est certainement la roue. Ce pr?cieux engin qu’on appelle la roue nous semble le banal. Mais les premiers hommes n’avaient pas de chariot ? roue ? leur disposition.
Ils devaient tra?ner sur le sol les fardeaux trop lourds. Le frottement sur le sol n?cessite une d?pense d’?nergie consid?rable, et on eut l’id?e d’obtenir un d?placement avec moins de peine en utilisant des troncs d’arbres bien ronds: c’est l’id?e du rouleau qui engendra ensuite la roue. Le rouleau remplace un frottement de glissement par un frottement de roulement qui est beaucoup plus faible.
Puis on eut l’id?e de mettre une roue horizontale, et de s’en servir pour fa?onner de l’argile et d’obtenir ainsi des poteries. Ainsi est n? le tour du potier, anc?tre de tous les tours.
Parmi les machines productrices il n’y avaient que les machines ? puiser l’eau et les machines ? irriguer. Les progr?s furent tr?s lents dans les machines manufacturi?res en tant qu’on dut se contenter pour les mouvoir de la force de l’homme ou des animaux.
La grande r?volution industrielle s’est op?r?e ? la fin du XVIIIe si?cle lorsqu’on eut d?couvert la force motrice de la vapeur, qui rendait possible la cr?ation des ateliers loin des cours d’eau, pr?s des sources de mati?res premi?res. Il s’?coula une trentaine d’ann?es de 1690 ? 1725 environ avant le moment o? Denis Papin, l’inventeur fran?ais, con?ut que la vapeur pouvait actionner un piston ? l’int?rieur d’une pompe ? eau.
Ce fut d?j? un progr?s consid?rable puisque le travail de l’une d’elle, par exemple, rempla?ait celui de cinquante chevaux pour ?puiser l’eau d’une mine de charbon.
En 1775 la machine ? vapeur pouvait ?tre enfin construite ? la r?alisation d’une machine-outil suffisamment robuste et pr?cise. James Watt fut l’inventeur de la machine ? vapeur industrielle. A l’autre bout du continent un ma?tre mineur de Barnaoul, Ivan Polsounov, construisit une machine atmosph?rique d?j? plus perfectionn?e. En 1763 il acheva de r?aliser son projet.
En 1766 la machine ?tait install?e, mais son inventeur mourut une semaine avant la mise en marche de son ?uvre et l’installation fut abandonn?e et puis d?truite Son exploitation, malgr? la bri?vet? de l’exp?rience avait permis d’?conomiser 12443 roubles.
Le XIXe si?cle devient le si?cle de la vapeur. Le XXe si?cle est appel? si?cle de l’?lectricit?. L’?lectricit? est devenu la forme d’?nergie la plus universelle, la plus commode et la plus largement utilis?e dans tous les pays. La force vive des cours d’eau et du vent, de m?me qu’une grande partie de l’?nergie des combustibles fossiles sont transform?s en ?nergie ?lectrique.
Les machines ?lectriques sont r?versibles. Elles peuvent transformer un travail m?canique en ?nergie ?lectrique (g?n?rateur ?lectrique) ou transformer une ?nergie ?lectrique en travail m?canique (moteurs ?lectriques). Pendant ces derni?res d?cennies la technique industrielle progresse ? pas de g?ants; des machines de plus en plus compliqu?es sont mises au point, croissant en nombre et en puissance. Il y a 100 ans, il n’existait pratiquement qu’un seul type de moteur thermique: la machine ? vapeur. Aujourd’hui elle est presque partout remplac?e par la turbine ? vapeur qui est une machine plus perfectionn?e et plus ?conomique, tandis que d’autres moteurs thermiques, tel que le moteur-fus?e, la turbine ? gaz, le diesel, le turbor?acteur, prennent une importance sans cesse grandissante.
La science se met de la partie lib?rant de forces motrices nouvelles (l’?nergie atomique, des rayons solaires, des mar?es des vagues, etc.) actionnant de puissantes machines-outils modernes. Les progr?s ?tonnants qui ont r?volutionn? les techniques aux cours des soixante derni?res ann?es sont d?s au g?nie math?matique des savants.
L’homme a donn? aux machines des mains m?caniques. Et ces machines sont d?j? command?es par des robots dont le cerveau ?lectronique dou? de m?moire est capable de choisir ses ordres et de diriger le travail d’un atelier.
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